Qui je suis ?
Dans le paysage de mes désirs, il y a l’écriture.
Déposer des mots pour ne pas oublier.
Poser des mots pour mieux comprendre les émotions qui traversent.
Quand j’écris, je défile le film des images qui me viennent, comme au cinéma ou en lisant un livre, lorsque l’histoire m’emmène loin, lorsqu’elle me fait ressentir quelque chose de puissant.
J’adore le mouvement, la danse, les corps en tension. Laisser s’infiltrer la musique, les émotions, le souffle dans le corps et exprimer en dansant l’indicible.
Ecrire comme danser, écrire par un mouvement de la main et laisser entrer les émotions, les images, la musique. Vibrer.
S’émerveiller devant les mots.
M’émerveiller devant la créativité et les ressources de ceux qui croisent ma route et accueillir ce qu’ils apportent, les encourager lorsqu’ils doutent.
Laisser l’imagination se déployer et en cavaliers agiles galoper jusqu’au bout des histoires. Les faire vivre. Les rendre aussi réelles qu’un souvenir.
S’asseoir dans un café et écrire, imaginer les conversations, inventer des vies.
Se balader dans la ville pour s’imprégner de l’atmosphère et croiser un début d’histoire au détour d’une rue qui serpente.
Se mélanger dans la vie grouillante d’un festival débordant de culture et de remises en question.
Réfléchir, se pencher sur le monde et exprimer ce qui vrille.
Et si par un jour mal luné, ou parce que merde, le monde est trop moche, des coups de gueule frappent à la porte, alors on les laisse parler, on les explore, on s’exprime.
Aurélia i.